lundi 4 janvier 2016

Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven


Résumé

L'histoire d'amour de Violet qui réapprend à vivre avec Finch qui veut mourir. 

« Je voudrais te poser une question. Crois-tu que ça existe, un jour parfait ? »




Publié en 2015 aux Éditions Gallimard Jeunesse
370 pages







Ce que j'en pense

À chaque fois que j'allais en librairie, ce livre me faisait de l'oeil. À chaque fois, je le prenais dans mes mains, je le regardais longuement et je le reposais puisque je le trouvais assez cher (30$). Le 24 décembre, c'est avec le plus grand des bonheurs que j'ai déballé ce livre. Je remercie grandement mon frère de me l'avoir offert.

Tous nos jours parfaits raconte l'histoire d'amour de Theodore Finch et de Violet Markey, deux jeunes adolescents qui sont habités par de grandes souffrances. Eleonor, la soeur aînée de Violet, est décédée dans un accident de voiture et, depuis, Violet ne monte plus en voiture et elle n'écrit plus. En d'autres mots, elle a arrêté de vivre et elle se contente d'exister. Finch, tant qu'à lui, vit dans une drôle de famille. Ses parents sont séparés et sa mère ne s'occupe pratiquement pas de lui. Il voit son père tous les dimanches, mais les deux hommes ne s'apprécient guère. À l'école, tout le monde le surnomme le « felé » et il a très peu d'amis. Par dessus tout ça, il est victime de graves sautes d'humeurs qu'il n'arrive pas à contrôler. Bref, Violet et Finch ont du mal à trouver un certain bien-être. 
Leur rencontre a donc lieu sur le toit de l'école, au bord du vide. Les deux y sont pour se suicider. Cependant, Finch finit par convaincre Violet de ne pas sauter et ils redescendent tous les deux. Drôle de rencontre, direz-vous, mais cette rencontre changera leur vie à tout jamais. Pour le meilleur et pour le pire...

« Je connais assez bien la vie pour savoir qu'on ne peut pas compter sur les choses pour demeurer telles qu'elles sont, ou rester à portée de main, même si on ne souhaite que ça. On ne peut pas empêcher les gens de mourir. On ne peut pas les empêcher de partir. On ne ne peut pas s'empêcher soi-même de partir non plus. Je me connais assez pour savoir que personne ne peut me tenir éveillé, m'empêcher de sombrer dans le Grand Sommeil. Ça ne tient qu'à moi. Mais bon sang, que cette fille me plait. »

Dès le premier chapitre, nous sommes dans la tête de Finch. On se laisse facilement charmer par son côté différent et assez bizarre. En effet, Finch change souvent de style, de personnalité. Parfois, il prend un accent australien, d'autres fois un accent britannique. Son style est constamment en changement: il peut passer du bad boy au clochard sans perdre une once de charme. C'est simple: j'adore Theodore Finch. Il m'a beaucoup rappelé Holden de l'Attrape-coeurs ce qui joue en sa faveur. Il est attachant et j'aurais aimé que le livre ne se termine jamais juste pour continuer à découvrir tout ce qui se passe dans sa tête. 
Violet, tant qu'à elle, m'a bien plu, mais pas comme Finch. Avant la mort de sa soeur, elle faisait parti de la bande populaire de l'école et elle sortait avec le garçon parfait. Après la perte d'Eleonore, plus rien de cette vie ne l'intéresse. Lorsqu'elle rencontre Finch, elle a le même réflexe que tout le monde: elle le renie et ne veut rien savoir de lui. Avec le temps, elle décide de devenir amis avec lui et j'ai aimé qu'elle apprenne à le connaître sans trop le juger. Finalement, la jeune fille ne m'a pas marquée comme Theodore, mais j'ai apprécié être témoin de son évolution tout au long de son deuil. 

Dans ce roman, il y a beaucoup d'allusions à d'autres livres et même si ce n'est pas toujours important, ça m'a fait sourire à chaque fois. Dans une phrase, mes deux livres préférés, La Cloche de Détresse et L'Attrape-coeurs, sont nommés. Je pensais rêver tellement j'étais contente. C'est idiot, mais c'est vrai. 

« J'ai appris qu'il y avait du bon dans ce monde, si on prend la peine de bien chercher. J'ai appris que tous les êtres humains ne sont pas forcément décevants, moi y compris, et j'ai appris qu'un tas de terre de trois cent quatre-vingt-sept mètres peut sembler plus haut qu'un clocher quand on s'y perche avec la bonne personne. »

L'écriture de Jennifer Niven est charmante et enivrante. J'ai noté plusieurs passages que je m'amusais à relire et à relire. Cependant, je pense que j'aimerais relire ce livre en Anglais afin de lire la version originale sans traduction. Un effet intéressant de la narration et qu'à chaque chapitre, elle change. Comme ça, on est dans la tête des deux personnages et on peut mieux comprendre leurs visions des évènements.

Bref, je vois bien que ma chronique commence à s'allonger, mais je ne pouvais faire autrement. Je conseille ce roman à tout le monde qui ont aimé Nos étoiles contraires ainsi que Eleonor & Park (comme mentionné sur la quatrième de couverture). De plus, ce roman traite de maladie mentale, alors je pense que tout le monde doit se sensibiliser à ce sujet. Sur ce, n'hésitez plus et foncez lire ce livre !

« Je me souviens de sa main dans la mienne, de la sensation que quelqu'un, que quelque chose m'appartenait. » 

★★★★★

2 commentaires:

  1. Un livre qu'il faut vraiment que je découvre cette année !

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  2. Merci beaucoup pour cette chronique car je suis dans la même situation que toi. Dès que je vais en librairie, je le prend, je le pose, je le reprend et je n'arrive pas à me décider. Mais c'est une très jolie critique que tu fais de ce roman, je sens que les deux personnages vont me plaire et j'aime beaucoup les citations. Je crois que je vais me laisser tenter :)

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